29 September 2023

Les drones plutôt que les bottes

 

L’étroite collaboration entre les services de la Ville de Strasbourg a permis à la direction des Espaces publics et naturels (DEPN) de faire usage du nouveau matériel acquis par le service Géomatique et connaissance du territoire (GCT). En l’occurrence, deux drones, dont l’un présente la particularité d’être équipé d’une caméra infrarouge thermique, ce qui ouvre singulièrement le champ des possibles et permet un suivi précis en milieu naturel restauré.

Le survol a eu lieu sur l’île du Rohrschollen, au sud-est de Strasbourg, sur une distance avoisinant les 800 mètres. Il s’agissait là d’effectuer des relevés de température d’eau de surface. « L’utilisation du drone évite d’aller directement sur les sites, ce qui pourrait perturber l’écosystème qu’on entend protéger, retient David Eschbach. Là, c’est clairement une méthode non invasive, cela n’impacte pas le milieu. On ne touche à rien, on est à distance. »

 

Autre élément positif, la possibilité de « couvrir des superficies plus importantes« , selon le chef de projet Fonctionnalité alluvilale. « On arrive à obtenir un maximum de données sans avoir à mobiliser sur une durée longue beaucoup de monde qui viendrait potentiellement labourer la forêt. On va pouvoir aussi répondre à plus de questions, soir si on atteint tel ou tel objectif. »

Au relais de ce site test, le service désire, à présent, « automatiser » cette méthode-à laquelle Pierrick Freys, stagiaire de l’Université, a activement contribué- et la « rendre pérenne« . « On est sur un outil qui nous simplifie la vie, avec des données qui peuvent être traitées plus tard, une fois qu’elles sont acquises. » Le survol pourrait alors devenir annuel ou bisannuel.

 

Article rédigé Tony Perrette

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